"Nous pensons qu’il est important que ces actions permettent la mise en place de programmes sociaux et mesures d'accompagnement nécessaires pour améliorer les conditions de vie des plus vulnérables et rendre disponibles les ressources indispensables au bon fonctionnement de la PNH ».
« Nous comprenons également qu'une augmentation du salaire minimum, accompagnée d'une révision du seuil d'abattement de l'IRI, est inévitable et nous encourageons le Gouvernement à agir en conséquence de concert avec le Conseil Supérieur des Salaires », a appelé cette note...
« Cependant, étant donné que le Premier Ministre ainsi que plusieurs acteurs importants de la Communauté Internationale ont confirmé que cette crise était l'œuvre d'acteurs politiques et économiques identifiés comme auteurs de ce nouveau « peyi lòk », nous leur exigeons de prendre les dispositions qui s'imposent contre lesdits auteurs », a également appelé la CCIO, soulignant que « ces accusations sans actions mettent en danger le secteur privé en entier ».
« Ces deux semaines de fermeture qui semblent vouloir s'étendre davantage ont d'énormes conséquences économiques pour le secteur privé des affaires, fait remarquer la CCIO. Cet énième « peyi lök » qui semble interminable, engendre des cours financiers importants et imprévus Nous tous les acteurs du secteur privé », a soutenu cette chambre de commerce.
« Nous appelons des institutions publiques telles que la BRH, I'AGD, le MEF et le MCI à prendre leurs responsabilités afin de supporter les entreprises du secteur privé victimes de cette faillite », peut-on lire dans cette note qui lance un autre appel. « Un Etat responsable devrait mettre en place immédiatement les ressources et les outils adéquats pour reprendre le contrôle de la situation et permettre aux activités de redémarrer », croit la CCIO.
« Nous présentons nos sympathies à toutes les victimes et réitérons notre conviction que la destruction n'a jamais et ne pourra jamais nous amener à résoudre les problèmes profonds de notre société », selon la CCIO. La Chambre de Commerce et D'Industrie de l'Ouest (CCIO) exprime à nouveau son inquiétude face à la situation désastreuse dans laquelle le pays s'enlise et exige que l'Etat prenne les mesures nécessaires afin d'éviter une crise humanitaire extrême », a conclu cette note de presse.
L'Organisation « Nos Petits Frères et Sœurs » tire la sonnette d'alarme sur la grave crise de disponibilité de carburant que connaît le pays depuis plusieurs mois. L’organisation du secteur sanitaire annonce que les hôpitaux Saint-Damien et Saint-Luc ainsi que le Centre de physiothérapie Sainte Germaine sont menacés de cessation de leurs activités pour cause de carburant.
La crise déclenchée par la rareté de carburant secoue toutes les couches de la société. Si les responsables de certains hôpitaux publics sont jusqu'à présent taciturnes à en parler, l'Organisation Nos Petits Frères et Sœurs a levé le voile sur ce qui était prévisible : les hôpitaux risquent d'être dysfonctionnels si la pénurie du carburant persiste en Haïti au détriment des milliers de patients qui sont en attente de soins de santé.
"En fait, à cause de non disponibilité régulière de carburant sur le territoire national depuis plusieurs mois et en raison des récents troubles sociaux dans le pays, notre réserve stratégique de carburant disponible à la centrale énergétique "SMART GRID" de Fondation Saint-Luc, approvisionnant ces deux hôpitaux et le Centre de physiothérapie en énergie électrique, est presque épuisée", informe l'Organisation Nos Petits Frères et Sœurs dans une note.
"Nous lançons un SOS aux principaux fournisseurs de carburant pour permettre le renflouement crucial de notre réserve pour la garantie de la poursuite des services de pédiatrie pour plus de 153 enfants hospitalisés et pour plus de 47 femmes enceintes à la maternité de l'hôpital Saint-Damien ; de soins urgents et d'hospitalisation pour plus de 70 adultes y compris des soins de traumatologie à l’hôpital Saint-Luc. Faute de renflouement immédiat, nous n'aurons guère le choix que de constater l’arrêt prochain des services de soins au niveau des deux hôpitaux (Saint-Luc et Saint-Damien) et le Centre de physiothérapie Sainte Germaine de NPFS", poursuit la note.
"En outre, à cette situation, s'ajoute la disponibilité de nos employés fortement affectée par l'impact de cette énième crise de carburant sur le transport en commun. De ce qui précède, nous appelons les autorités étatiques, au secteur privé des affaires et aux particuliers, afin de faciliter rapidement un couloir de livraison de carburant non seulement aux hôpitaux Saint-Luc et Saint-Damien, mais aussi à tous les hôpitaux concernés par cette crise persistante d'approvisionnement en carburant."
Une situation évoquée cette semaine par plusieurs hôpitaux dont l'hôpital de l'Université d'Etat d'Haïti qui fonctionne avec un noyau d'urgence. D'autres structures hospitalières dont l'hôpital Saint Nicolas de Saint Marc avait pointé du doigt l'impact que la pénurie du carburant risque d'avoir sur les hôpitaux et, par conséquent, la vie des haïtiens. Le centre hospitalier de Grand-Goâve a officiellement observé un arrêt de travail à cause de la pénurie du carburant, a annoncé l'administration dudit hôpital dans une note.
En attendant un dénouement de crise cette multidimensionnelle, le terminal varreux où sont stockés 70% des produits pétroliers est toujours inaccessible.
Comments