La situation s’est aggravée à Gressier depuis l’attaque du dimanche 30 juin. Les bandits ont pris le contrôle de 75 % de la ville, forçant environ 23 000 personnes à fuir vers des zones comme Colline 3, 4, Brâche et Léogâne. Parmi les déplacés se trouvent des habitants de Merger et d'autres qui s’étaient réfugiés à Gressier après avoir fui Mariani.
Le maire Jean Vladimir Bertrand, dans un entretien avec Le Nouvelliste, a exprimé son désarroi face à l’extension des groupes armés qui ont incendié les locaux de la Protection civile et se sont établis à Santo.
Le manque de moyens policiers est criant. Selon Bertrand, la trentaine de policiers du Swat et les trois blindés disponibles ne suffisent pas, contraignant souvent les forces de l’ordre à se retrancher à Léogâne.
Méhu Changeux, de l’Association des propriétaires et chauffeurs d’Haïti, a dénoncé le calvaire des transporteurs, soulignant que la situation s'est encore détériorée. Le chef de la police, Rameau Normil, a promis des actions concrètes pour reprendre le contrôle, tout en admettant que sept communes du pays sont dépourvues de présence policière. La population de Gressier vit ainsi dans l’attente d’une intervention décisive des autorités.
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