Selon Youri Latortue un "compromis politique historique est sur le point d’être trouvé. Ce compromis préconise la formation d’un haut conseil de transition qui devra être composé de cinq membres dont trois politiques, un membre du secteur privé, un membre de la société civile et un nouveau premier ministre.
Le coordonnateur national du parti Ayiti An Aksyon, Youri Latortue, a fait savoir sur Magik9 ce mercredi 2 novembre que les négociations se poursuivaient pour tenter de trouver le compromis historique. D’ores et déjà, il a révélé que les signataires de cette déclaration ont déjà eu un compromis sur la formation d’un haut conseil de transition qui devra être composé de cinq membres dont trois politiques, un membre du secteur privé, un membre de la société civile et un nouveau premier ministre.
« La dernière réunion qu'on a eue avec Eric Jean Baptiste était basée sur la question du compromis. Nous sommes passés à l'acte. Nous nous sommes réunis avec beaucoup d'autres leaders pour leur dire qu'il faut faire un consensus autour du compromis pour que nous puissions, par la suite, présenter un document à la société, aux autorités, pour leur informer des ententes trouvées », a expliqué l’ancien sénateur Youri Latortue. Selon lui, l'un des premiers éléments de ce compromis porte sur la formation d’un « haut conseil de transition » comportant cinq membres dont trois politiques, un membre du secteur privé, un membre de la société civile et un nouveau premier ministre qui aura pour tâche d’exécuter une feuille de route bien déterminée.
Le coordonnateur de AAA dit avoir rencontré des partis politiques, l’Université, des personnes des droits humains. « Nous avons déjà un grand consensus et on va aller vers les autorités et l'international pour leur dire ce que nous avons trouvé. C'est la société qui déterminera ce qu’elle est prête à accepter comme consensus pour libérer le pays », a soutenu M. Latortue pour qui il est crucial de dialoguer sans remettre la balance à zéro. « Concrètement il faut s’asseoir avec Montana Pen-modifiée, accord unitaires, les différents accords qui ont pris pieds parce que ces différents accords ont pris naissance à partir de différents groupes de personnes ou d’organisations. Ils n’ont pas trouvé un seul accord mais plusieurs. Quel que soit le problème qu’il peut y avoir, il faut parler à tout le monde. Dans ce cas, une majorité peut dégager un consensus en désaccord avec ce que j’aurais voulu. Si cela arrivait, je ne le combattrais pas. Je pourrais ne pas y intégrer, mais je n'allais pas le combattre parce que lorsque l’on est en quête de consensus, il faut se courber au principe de la majorité », a-t-il expliqué évoquant une mise en commun des accords.
Par ailleurs, Youri Latortue dit qu’il y a des points qui sont non négociables. Il parle, entre autres, du moratoire sur le prix des produits pétroliers, l’assistance au lieu d’une intervention militaire, l’ordre dans le déficit budgétaire. « Nous sommes obligés de lui ( Ariel Henry) parler. Il faut lui parler, même si c'est pour lui annoncer ce que nous avons trouvé comme entente ou pour lui dire de s'en aller. Je ne veux pas franchir les autres étapes pour parler de mise en œuvre, mais l'essentiel il faut dialoguer. Et de la étant, nous verrons quoi faire », a expliqué l'ancien parlementaire.
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