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Manifestation au Cap-Haïtien

Dernière mise à jour : 24 août 2022




Manifestation dans le Nord du pays le lundi 22 août 2022. Initié par le leader du parti Pitit Dessalines, Moïse Jean Charles, l'objectif de ce mouvement est de dénoncer l'insécurité, l'inflation, la rareté de carburant, exiger la démission du premier ministre Ariel Henry, entre autres. Moïse Jean Charles et ses partisans menacent d'incendier les banques commerciales si le dollar ne change à moins de 100 gourdes en moins d'une semaine, mais appelle la foule à protéger les " malheur


A l'initiative de l'ex sénateur Moïse Jean Charles, des milliers de personnes ont manifesté ce lundi, dans la ville du Cap-Haïtien pour critiquer le gouvernement du premier ministre Ariel Henry face à la misère de la population, dénoncer la rareté et la hausse des prix du carburant sur le marché informel, entre autres revendications.


Devant une foule immense réunie à Vertières, le leader de Pitit Dessalines n'a pas mâché ses mots pour critiquer le secteur privé des affaires, les banques commerciales en particulier qui, dit-il, font fi de la misère de la population. L'inflation, le chômage, la faim, sont entre autres facteurs qui caractérisent le quotidien des citoyens, se plaint l'ex sénateur du Nord.

Selon Moïse Jean Charles, les banques commerciales se mettent avec la Banque Centrale pour priver la population du billet vert et elles imposent leur taux comme bon leur semble, ce, au détriment du peuple haïtien.


Moïse Jean Charles menace de fermer les portes des banques évoluant au niveau du département du Nord si d'ici le vendredi 26 août 2022, on ne passera pas à moins de 100 gourdes pour un dollar américain. « Advienne que pourra », menace -t-il. A ces propos, les manifestants, ainsi que Moïse Jean Charles, scandent des slogans en ces termes: « Nap Boule yo ». " Se pa ti malere non, se pa klas moyèn non, pawòl pale, pawòl konpran " tenait à préciser Moïse.


Aux banques commerciales du département de l'Ouest, Moïse Jean Charles leur accorde un délai allant jusqu'au 7 septembre prochain pour que le taux de change passe à moins de 100 gourdes pour un dollar américain. Il en profite pour demander aux responsables de la Banque de la République d'Haïti d'ordonner le paiement des transferts en dollars, tel qu'il a été dans le passé. « Dans le cas contraire, leur sort sera fatal », menace Moïse Jean Charles qui dit croire que la baisse du taux de change facilitera automatiquement une baisse des prix des produits de première nécessité.


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