Le secrétaire général de l’organisation des nations-unies propose qu’au moins un pays envoie “une force d’action rapide” en Haïti. Cette force aurait pour mission d’aider la police nationale Haïtienne à combattre les gangs armés, selon l’agence Reuters citant une lettre adressée au conseil de sécurité de l’ONU.
Pour Antonio Guterres, il n’est pas nécessaire que cette force soit déployée par les Nations-Unies, mais il estime qu’il est important qu’elle soit validée par les 15 pays membres du conseil de sécurité, a rapporté Reuters.
Le secrétaire général de l’ONU estime qu’une force d’action rapide “soutiendrait en particulier la Police nationale haïtienne principalement dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, afin de sécuriser la libre circulation de l’eau, du carburant, de la nourriture et des fournitures médicales depuis les principaux ports et aéroports vers les communautés et les établissements de soins de santé”, ajoutant que: ” À cette fin, la force soutiendrait les efforts de la PNH pour éliminer la menace posée par les gangs armés et assurer la protection immédiate des infrastructures et des services essentiels”, selon l’agence Reuters.
Dans cette lettre, le diplomate Antonio Guterres a également dit souhaiter que la force d’action rapide soit dirigé par un seul pays. Cette force devrait se retirer progressivement “lorsque la PNH aurait repris le contrôle des infrastructures essentielles visées par les gangs et aurait commencé à rétablir la sécurité générale et la liberté de mouvement”.
Antonio Guterres a envoyé cette lettre quelques jours après que le gouvernement Haïtien ait publié un arrêté demandant une intervention militaire en Haïti.
Plusieurs pays dont les Etats-Unis affirment examiner la demande du gouvernement Haïtien qui avait pourtant rassuré que la situation sécuritaire en Haïti “est globalement sous contrôle”, lors de l’assemblée générale des Nations-Unies le mois dernier.
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