
Le gallon de gazoline accuse une diminution de 10 gourdes et le diesel, une diminution de 50 gourdes. Ces nouveaux prix seront en vigueur dans les stations services à partir du 20 juillet selon le gouvernement.
Une décision pourtant rejetée d’un revers de mains par les principaux syndicats du secteur du transport. Ils estiment que la baisse doit être proportionnelle au prix du carburant sur le marché international, conformément au décret du 09 mars 1995.
En dépit des protestations et de la rareté des produits pétroliers, le gouvernement avait finalement augmenté le prix du carburant dans les pompes, c’était en novembre 2022. Le gallon de gazoline qui se vendait à 250 gourdes était passé à 570 gourdes et le diesel de 353 à 670 gourdes. Malgré le niveau de cette augmentation, les protestations allaient en diminuant et la décision est appliquée jusque là dans les stations services.
Durant cette même période, des syndicalistes du secteur du transport qui, dans un premier temps, n’étaient pas favorable à cette augmentation, allaient devenir membre d’une commission mise en place par le gouvernement avec pour tache de veiller au respect de la loi du 15 mars 1995 qui régularise le prix du carburant par rapport au marché international. Quelques mois après, ces syndicalistes font part de leur désaccord avec l’équipe gouvernementale à ce sujet.
Ils affichent cette position dans un contexte où le prix du carburant a chuté sur le marché international. C’est justement en fonction de cela que les ministères de l’économie et des finances et du commerce et de l’industrie ont annoncé qu’à partir du 20 juillet prochain que les prix de la gazoline et du diesel seront réduits de 10 et de 50 gourdes. Une baisse qui n’est pas proportionnelle à ce qui se fait sur le marché international estime Jacques Anderson Desroches.
Mise à part de la question de la proportionnalité, la décision du gouvernement est dépourvue de toute rationalité soutient pour sa part Mehu Changeux.
S’ils réclamaient une baisse au niveau du prix des produits pétroliers, les syndicalistes ne se montrent pas satisfaits des nouveaux prix fixés par le gouvernement. Et pour exprimer ce désaccord, ils envisagent de protester si rien n’est fait d’ici cette semaine
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