Dans un rapport acheminé au conseil de sécurité de l’ONU, ce mardi 15 aout, le secrétaire général des Nations Unies préconise le déploiement d’une force robuste et l’utilisation de moyens militaires pour faire face à la violence des gangs et rétablir la paix en Haïti.
En réponse à la requête du conseil de sécurité de l’ONU ayant demandé à António Guterres de proposer toutes les options possibles pour un éventuel déploiement d’une force multinationale en Haïti, le secrétaire général de l’ONU a fait parvenir un rapport dans lequel il décrit deux options. La première préconise de fournir un soutien logistique à une force multinationale et à la police haïtienne tandis que la seconde encourage le renforcement de la mission politique de l’ONU déjà présente en Haïti. À travers ces deux options le chef de l’Onu écarte toute possibilité d’’intervention des casques bleus dans le pays.
« Rien de moins que l’utilisation robuste de la force, complétée par une série de mesures non cinétiques, par une force de police multinationale spécialisée et capable, dotée de ressources militaires, coordonnée avec la police nationale, ne serait en mesure d’atteindre ces objectifs”, écrit António Guterres dans son raport.
Rappelons que le Kenya s’est déjà proposé pour prendre le leadership d’une force multinationale en Haïti. Il n’attend que le feu vert du conseil de sécurité de l’ONU pour entamer sa mission dans le pays.
De son côté les États-Unis soutiennent la proposition Kényane et sont prêts à financer la force multinationale qui devrait coûter entre 200 à 400 million de dollars selon l’estimation d’un officiel américain. Une délégation américaine devrait prendre part à une mission d’évaluation attendue en Haïti dans les prochains jours.
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