Des crépitements d’armes automatiques ont été entendus durant une bonne partie de la journée, rapportent des riverains. Depuis plusieurs jours, des agents de la PNH sont sur le pied de guerre afin de permettre la reprise des activités de chargement du Terminal vers les stations à essence.
Des engins lourds et d’autres matériels étaient sur place lors de l’intervention policière, rapporte une source. « La voie est libérée », nous confie-elle.
Le plus grand centre de stockage pétrolier a été pris en otage par la coalition des gangs, « G9 », dont le numéro un, Jimmy Chérizier, conditionne le déblocage du Terminal à la démission du Premier ministre Ariel Henry.
L’indisponibilité du carburant a empiré la crise en Haïti, dans un contexte marqué par une résurgence du choléra depuis environ un mois. Même les centres hospitaliers peinent à offrir leur service comme à l’accoutumée.
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