Un peu plus de deux mois après la Résolution 26-45 le 15 juillet dernier, le Conseil de sécurité juge opportun de se réunir de nouveau sur le cas d’Haïti.
La situation sécuritaire, qui se dégrade depuis, interpelle les 15 membres du Conseil notamment les États-Unis et le Mexique qui font circuler un nouveau texte.
Mais la Russie et la Chine dénoncent le manque d’honnêteté « des acteurs extérieurs » qui laissent pourrir la situation en Haïti.
Mais la représentante spéciale de l’ONU en Haïti, responsable du BINUH, Ellen Lalime demande aux membres du Conseil de Sécurité d’agir pour éviter le pire dans le pays.
Le gouvernement contrôle tout, dit le MAE à l’ONU
Le Gouvernement Haïtien a globalement le contrôle de la situation a déclaré le ministre des Affaires Etrangères et des Cultes à la réunion des membres du Conseil de Sécurité des nations unies lundi à new York.
Le Chancelier Jean Victor Généus rappelle du même coup la situation socio sécuritaire à laquelle fait face le pays tout en soulignant les efforts déployés par la police nationale pour éradiquer le grand banditisme en Haïti.
Mais les gangs restent encore mieux équipés que les forces de l’ordre dans le pays selon le Ministre Jean Victor Généus.
Le programme alimentaire mondial dénonce les pillages
En une semaine le programme alimentaire mondial a perdu plus de deux mille tonnes de produits en Haïti lors des dernières scènes de pillages dans le pays selon Valérie Guaneri qui intervenant à la réunion des membres du Conseil du Conseil des Nations.
Ce stock de produits alimentaires était réservé aux urgences en temps de catastrophes dans le pays a souligne la représentante du PAM à la réunion de diplomate.
La Russie aux cotes d’Haïti au conseil de l’ONU
Le pays est à deux doigts de la catastrophe selon le représentant de la Russie à la réunion du conseil de sécurité des nations unies qui demande à la Communauté internationale de corriger véritablement ses erreurs en Haïti et de définir les vrais besoins des Haïtiens.
Le représentant de la Russie rappelle que la hausse du prix du carburant par le Gouvernement Haïtien vient aggraver la crise socio sécuritaire du pays.
Il reproche la passivité du Gouvernement à agir pour résoudre les problèmes humanitaires soulignant l’implication de certains membres du secteur politique et des affaires dans la gangstérisassions du pays.
Il réclame Justice pour le président Jovenel Moïse. Par contre il reconnait que toutes les institutions haïtiennes sont à genoux. Mais il faut appeler un chat un chat, a-t-il.
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