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Des officiels américains nient pousser Ariel Henry à la démission




Contrairement à l’information du journal Miami Herald, relatant des pressions de l’administration américaine pour pousser le premier ministre Ariel Henry à la démission, des hauts responsables américains, lors d’une conférence de presse ce mercredi 6 mars 2024, ont démenti formellement toute pression exercée sur le chef du gouvernement haïtien dans ce sens.

 

Lors d’une rencontre avec la presse, Matthew Miller, porte-parole du Département d’Etat américain, prend à contre-pied les informations relayées par le journal Miami Herald stipulant que les États Unis exerceraient des pressions pour aboutir à la démission du premier ministre haïtien Ariel Henry.

 

Au contraire l’administration de Biden encourage le chef du gouvernement haïtien “d’accélérer la transition vers une structure de gouvernance habilitée et inclusive pour permettre le déploiement de la MSS et l’organisation d’élection”, souligne l’officiel américain. Il affirme qu’il n’a jamais été question de forcer ou demander une démission de la part du premier ministre Haïtien”.

 

Matthew Miller confie que sur le front diplomatique,“les Etats-Unis pressent Ariel Henry d’accélérer la transition vers une nouvelle structure de gouvernance ouvrant la voie à des élections libres et équitables”.

 

“Nous les exhortons à accélérer la transition vers une structure de gouvernance renforcée et inclusive », censée permettre à Haïti de se préparer « de toute urgence » au déploiement d’une mission multinationale attendue « pour répondre à la situation sécuritaire » et « ouvrir la voie à des élections libres et équitables » a t-il souligné.

 

 

D’un autre coté la diplomate Linda-Thomas Greenfield, ambassadrice américaine siégeant aux Nations Unis, déclare exiger du Premier ministre qu’il “avance dans la mise en place d’un organe présidentiel de transition”, exigeant par ailleurs qu’il était “urgent qu’ Ariel Henry aille dans cette direction”.

 

Quant à la porte-parole de la Maison Blanche, l’haïtianno américaine Karine Jean-Pierre, elle clôture cette conférence de presse en ses termes : Washington « ne fait pas du tout pression » pour que le Premier ministre haïtien démissionne”.

 

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