Plusieurs syndicats de chauffeurs du secteur transport en commun ont annoncé observer trois journées de grève générale sur le territoire national du 31 juillet au 2 août, afin d’exiger une réduction de 40% du prix du carburant dans les pompes à essence.
En conférence de presse ce mardi 25 juillet, les dirigeants syndicaux du transport en commun ont critiqué le comportement du gouvernement, qualifié de cynique, du fait qu’il n’a pas pris en compte les revendications réclamant la baisse du prix des produits pétroliers sur le marché national.
En effet suite à la baisse des cours du pétrole sur le marché international, les syndicalistes avaient exigé au gouvernement de revoir à la baisse le prix de l’essence sur le marché local à 40%. Ceci refléterait, disent-ils, la réalité du prix du baril du pétrole sur le marché international. Toute fois les autorités étatiques n’ont pas jugé nécessaires de donner suites à cette requête.
En réaction les associations du transport terrestre annonce trois journées de grève générale, sur le territoire national, prévues pour les 31 juillet, 1er et 2 août prochain. Par ce mouvement elles espèrent contraindre les dirigeants du pays à baisser le prix du carburant.
Sonson Dumé, Coordonnateur National de la Brigade Syndicale Anti-corruption, Méhu Changeux, Coordonnateur de l’Association des Propriétaires et Chauffeurs, Jacques Anderson Desroches de la «Fòs Sendikal pou Sove Ayiti» (FOSSA) sont autant de dirigeants d’organisations syndicales ayant pris part à cette conférence de presse tenue ce matin.
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