Cet ancien militaire colombien, l'un des principaux suspects dans l'assassinat de Jovenel Moïse, a été arrêté par les agents du FBI lundi soir au Panama. Mario Antonio Palacios Palacios avait laissé la Jamaïque où il a été emprisonné pendant plusieurs mois pour se rendre dans son pays, la Colombie. Les démarches pour le faire venir en Haïti dans le cadre de l'enquête sur l'exécution du Président haïtien en juillet 2021 n'ont pas abouti.
Haïti n'a aucun accord d'extradition avec le pays de Bob Marley, élément fondamental qui devrait faciliter le transfert de ce suspect clé dans le cadre de cette affaire. Selon les premières informations reçues, le colombien aurait décidé de collaborer avec les agents du FBI afin de fournir des détails sur l'opération qui a mené au meurtre de Jovenel Moïse.
Mario Palacios, actuellement détenu à Miami devrait comparaître devant un tribunal fédéral. M. palacios avait laissé le pays quelques semaines après l'assassinat du Président Moïse par la Frontière selon une source. Il avait reçu le support de certains officiels pour entrer en République Dominicaine avant de se rendre à la Jamaïque.
Pour le moment, les regards sont fixés sur l'État de Floride pour savoir si le colombien sera extradé en Haïti et entendu par le juge Garry Orélein dans le cadre de l'instruction de l'affaire. Les autorités judiciaires haïtiennes de leur côté devraient immédiatement préparer un dossier demandant aux américains de faire venir M. Palacios pour l'avancement de l'enquête.
Jovenel Moïse, Président haïtien a été assassiné le 7 Juillet de l'année dernière par un commando armé dans sa résidence à Pèlerin 5, un quartier situé dans les hauteurs de Pétion ville.
Plus d'une trentaine de personnes sont arrêtées dans le cadre de cet assassinat dont une quinzaine de colombiens et d'anciens responsables de la sécurité du Président. Certains individus présentés comme le cerveau de cet assassinat sont aussi incarcérés au pénitencier national. Quatre(4) anciens Policiers membres de la sécurité du Palais National ont trouvé leur libération provisoirement sous l'instruction du juge Garry Orélien. Mais leurs passeports sont cependant gardés à l'instruction.
HNP
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