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Ariel Henry reconnait ses erreurs et appelle à l’unité lors du 220e anniversaire du Bicolore


Dans son allocution de circonstance au 220e anniversaire du Bicolore national au cap Haïtien, le premier ministre Ariel Henry a appelé les Haïtiens et les Haïtiennes à l’unité, tout en reconnaissant la nécessité de corriger ses erreurs.


Accompagné des ministres de son gouvernement et des membres du haut commandement de la PNH et du haut état-major des FAD’H, le Premier ministre Ariel Henry a participé ce 18 mai à la cérémonie de la montée du bicolore national à l’entrée principale de la mairie du Cap-Haïtien. Le chef du gouvernement a également assisté au Te Deum célébré par Monseigneur Robillard Zéphyrin à la cathédrale Notre-Dame du Cap-Haïtien.


Dans son discours de circonstances, prononcé à la tribune officielle au boulevard du Cap-Haïtien, le chef de la Primature a tenté de justifier le choix de commémorer cet événement dans la deuxième ville du pays, en lieu et place d’Arcahaie, communément appelée « Cité du drapeau ». « La fête du drapeau est la fête de tous les Haïtiens. Donc, qu’on la célèbre à Port-au-Prince, qu’on le fasse aux Gonaïves, qu’on le fasse à Arcahaie, c’est toujours Haïti, la même fête du drapeau. Nous voudrions recommencer avec la tradition de cette belle fête chaque 18 mai dans toutes les villes du pays, dans toutes les sections communales,», a-t-il soutenu.


Le Premier ministre Henry a souligné par ailleurs que la cité christophienne est l’une des villes ayant conservé la tradition de fêter de façon grandiose le 18 mai. « Dans le passé, les élèves étaient toujours fiers de prendre part aux défilés organisés dans la ville », a-t-il rappelé.


Le chef de la Primature a aussi annoncé pour la semaine prochaine l’organisation, de concert avec le Haut Conseil de la Transition (HCT), d’un forum sur la sécurité en Haïti avec les représentants de partis politiques, de la société civile er du secteur privé. Cette initiative qui devait se dérouler les 16 et 17 mai sera organisée en présence d’observateurs internationaux de la CARICOM, selon M. Henry.


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