Ce lundi le premier ministre Ariel Henry a atterri à l’aéroport Toussaint Louverture, il revient au pays suite à sa participation à la 78e assemblée générale des Nations unies. Dans son interview accordée à la presse il s’est montré confiant quant au déploiement de la force multinationale dans le pays.
Le premier ministre Ariel Henry a évoqué sa rencontre avec le comité économique et social des Nations unies, présidée par le Canada, réunion au cours de laquelle les problèmes d’Haïti sur le plan économique, sécuritaire et social ont été au centre des débats. Le chef du gouvernement a aussi fait référence aux pourparlers entretenus avec le département d’État américain où une quarantaine de pays étaient présents pour échanger autour de la crise sécuritaire dans le pays.
«Cette semaine était surchargée en terme d’activités mais aussi très bénéfique pour faire avancer la cause haïtienne. On espère que le peuple haïtien avant la fin de cette année aura à bénéficier des retombées de ces rencontres. Les pays qui ont assisté à la rencontre avec le secrétaire d’Etat américain ont manifesté la volonté d’aider à trouver une solution. Parmi les thématiques mises en discussion lors de cette réunion, il y a le vote d’une résolution du conseil de sécurité des Nations unies. Nous espérons que la semaine prochaine, cette résolution sera mise en vote», précise le premier ministre.
Sur la question du déploiement de la force multinationale, le PM se dit optimiste quant à la réalisation de ce projet, tout en précisant qu’il n’a jamais demandé une intervention militaire en Haïti mais plutôt un soutient robuste à la PNH.
« Nous avons besoin d’une force composée de policiers, mais également de militaires pour affronter la situation de guérilla urbaine mise en place par les gangs armés», déclare le chef du gouvernement, en affichant l’espoir que l’ONU pourrait adhérer à l’idée d’envoyer une force de police accompagnée de contingents militaires pour faire face à la situation.
D’un autre côté, les officiels américains Joe Biden ainsi que son ministre des affaires étrangères, Antony Blinken, ont plaidé en faveur de cette mission tant souhaitée par le gouvernement haïtien. D’ailleurs lors de son allocution à la tribune de l’ONU, le président américain Joe Biden avait profité de l’occasion pour exhorter la communauté internationale à agir vite dans ce sens.
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