En dépit la détérioration de la situation sécuritaire dans le pays, les pays voisins d’Haïti ont déporté 13 000 migrants vers Haïti pendant le mois de mars selon un communiqué de l’OIM publié en date du 4 avril 2024.
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Elle souligne également que près de 3 000 d’entre eux ont reçu une aide humanitaire à leur arrivée, et 1 200 migrants supplémentaires ont bénéficié d’un soutien psychosocial.
En ce qui concerne la situation de crise en Haïti, l’OIM en a profité pour tirer la sonnette d’alarme. “La montée de la violence depuis février de cette année a atteint des niveaux sans précédent, entraînant une aggravation de la sécurité alimentaire et de multiples déplacements” souligne l’organisation onusienne en précisant que les familles continuent de lutter pour garantir même les nécessités les plus élémentaires alors que le désespoir s’exacerbe.
Toujours selon le communiqué, au milieu des troubles qui ravagent Haïti, l’équipe psychosociale de l’OIM a été confrontée à des cas de tendances suicidaires qui étaient autrefois un sujet tabou mais qui sont désormais de plus en plus fréquemment révélés, en particulier parmi les populations déplacées.
“Le manque d’opportunités économiques, associé à l’effondrement du système de santé et à la fermeture des écoles, jette une ombre de désespoir, poussant de nombreuses personnes à considérer la migration comme leur seul recours viable” lit-on dans le communiqué soulignant également que pour la plupart des Haïtiens, la perspective d’une migration régulière reste un obstacle insurmontable, laissant la migration irrégulière comme seul semblant d’espoir.
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